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Le Centre hospitalier Femmes engagées pour la promotion de la santé intégrale (CH FEPSI) a dépisté 1.511 femmes entre mai 2023 et avril 2025, dont 155 cas de lésions précancéreuses du col de l’utérus. Ces chiffres ont été communiqués le jeudi 22 mai 2025, lors d’une séance de sensibilisation sur les cancers du sein et du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus : un danger évitable Le Dr Tamba Vira Gertrude a rappelé que le cancer du col de l’utérus est causé par le virus du papillome humain (VPH), une infection sexuellement transmissible. Les femmes âgées de 25 à 50 ans sont les plus exposées, notamment en cas de rapports sexuels précoces, d’infections génitales fréquentes, ou de multiplicité de partenaires. Parmi les signes d’alerte évoqués : saignements pendant ou en dehors des rapports sexuels, pertes vaginales inhabituelles, douleurs pelviennes ou lombaires. Le Dr Vira insiste sur l’importance de consulter rapidement en cas de symptômes inhabituels : « Ne pas attendre que cela fasse mal pour consulter, c’est une erreur fréquente. » Appel à la vigilance et à la prévention Elle encourage également les professionnels de santé à ne pas négliger les examens gynécologiques au spéculum, essentiels pour détecter le cancer à un stade précoce. Elle invite les femmes à signaler toute anomalie corporelle, aussi minime soit-elle. Depuis 2023, FEPSI est formé au dépistage et à la prise en charge des lésions précancéreuses. Un dépistage volontaire est organisé chaque vendredi de 09h à 13h, destiné aux femmes âgées de 30 à 49 ans.

Butembo, 20 mai 2025 – Des professionnels de santé venus des zones de santé de Katwa, Musienene, Butembo et Kalunguta ont participé ce mardi à une séance de capacitation organisée par Femmes Engagées pour la Promotion de la Santé Intégrale (FEPSI), au Centre d’accueil Joli Rêve à Butembo. La rencontre a débuté par un mot de bienvenue de Madame Marie-Dolorose KAFANYA, Secrétaire exécutive de FEPSI, qui a salué l’engagement des participants et les a exhortés à suivre activement les échanges. Au cœur de cette formation : la santé sexuelle et reproductive, le cycle menstruel, l’hygiène menstruelle, ainsi que la gestion des épidémies telles que la COVID-19 et le MPOX. Ces thématiques ont été développées par Docteure Gertrude TAMBAVIRA, médecin traitant au Centre Hospitalier FEPSI. « Cette formation est d’une grande importance, surtout en cette période d’insécurité. Beaucoup de patients déplacés arrivent avec des besoins spécifiques en santé sexuelle et reproductive. Il est crucial que le personnel soignant soit outillé et informé des nouveaux protocoles », a souligné Dr TAMBAVIRA. Elle a notamment attiré l’attention sur les difficultés rencontrées : manque d’approvisionnement en médicaments, promiscuité, rupture des services de planification familiale pour les déplacés… autant de réalités qui appellent à une vigilance accrue et une meilleure prise en charge. Les participants, visiblement satisfaits, ont salué la richesse du contenu. « Nous allons restituer ce que nous avons appris et le mettre en pratique », a promis Johannes Mustari, de l’hôpital Mukuna. Zawadi Mami Kavira, médecin à l’Hôpital Général de Référence de Katwa, a ajouté : « Nous avons appris des choses essentielles, notamment sur les kits d’hygiène pour adolescents. La formation était vraiment enrichissante. » Fifi Soki Musubaho, chargée du suivi et évaluation au sein de FEPSI, a exprimé sa satisfaction face à l’attention portée par les soignants : « Mettre à jour leurs connaissances est crucial. La science évolue, et il est important que les prestataires suivent le rythme, surtout pour garantir une prise en charge complète dès la conception. » 📌 Contexte du projet :Cette séance s’inscrit dans le cadre du projet « Santé intégrale, réparation et construction de paix. Une vie libre sans violence pour les femmes du Nord-Kivu », financé par l’Association Catalane pour la Paix. Il est mis en œuvre par le consortium FEPSI – ADDF – Étoile du Sud – FJDF.

Butembo, 15 mai 2025 – Dans le cadre du Projet d’appui à la prise en charge psycho-médicale des femmes et filles survivantes de violences sexuelles et des personnes vivant avec le VIH/SIDA, une activité de dépistage mobile a été organisée au sein de l’Institut Kasokero, situé dans la zone de santé de Vuhovi, en République Démocratique du Congo. Cette action s’inscrit dans les efforts continus visant à renforcer l’accès aux services de santé pour les populations vulnérables, en particulier les jeunes, souvent confrontés à un manque d’information et à de nombreuses barrières en matière de santé sexuelle et reproductive. Objectifs de l’activité L’objectif principal de cette activité était de permettre aux élèves de l’établissement de connaître leur statut sérologique, tout en leur offrant un accompagnement psychologique adapté, dans un cadre confidentiel et respectueux. Elle visait également à : Déroulement de l’activité Plusieurs dizaines d’élèves ont participé au dépistage volontaire, facilité par une équipe mobile composée de professionnels de santé, psychologues et travailleurs sociaux. Après une séance de sensibilisation interactive, chaque élève a eu la possibilité d’échanger individuellement avec un conseiller avant et après le test. Des brochures d’information, des kits d’hygiène et du matériel éducatif ont également été distribués, afin de prolonger la sensibilisation au-delà de la journée de dépistage. Un projet à fort impact social Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large visant à renforcer les systèmes locaux de santé et à offrir des solutions concrètes aux survivantes de violences sexuelles et aux personnes vivant avec le VIH, dans les zones de santé de Butembo et du territoire de Beni. Il met un accent particulier sur l’approche intégrée et humaine de la prise en charge : médicale, psychologique, sociale et communautaire. Avec l’appui de partenaires engagés : Alboan et Cinfa La mise en œuvre de cette activité a été rendue possible grâce au soutien précieux de nos partenaires Alboan et Cinfa, dont l’engagement constant auprès des populations vulnérables permet d’élargir l’accès aux services essentiels dans les régions les plus touchées par les crises sanitaires et humanitaires. Nous les remercions sincèrement pour leur appui et leur solidarité, qui contribuent à améliorer la qualité de vie des bénéficiaires et à bâtir un avenir plus sain et plus juste pour tous.